Chrystel Rieder

Sandra était une jeune thérapeute, fascinée par ce milieu, qui venait d’ouvrir son cabinet. Elle avait pris rendez-vous pour me voir car elle avait un gros blocage par rapport au fait d’encaisser de l’argent après une séance de magnétisme ou de reiki.

Vision de la vie antérieure à l’aveugle

En me connectant à l’âme de Sandra, je l’avais vue en tant que nonne dans un couvent. Elle y effectuait fréquemment des prières guérisseuses pour les personnes dans le besoin. Elle aimait ce qu’elle faisait, et souvent, elle traitait des gens qui étaient dans des situations extrêmes de précarité. Lorsqu’une personne lui donnait quelque chose pour la remercier de son aide et de ses prières, elle se sentait particulièrement mal, et même endettée envers cette personne…

Au moment de donner mon récit à Sandra, je lui avais précisé que selon moi, cette vie ne la conditionnait pas dans sa vie de couple, car elle avait choisi de devenir bonne sœur.
(Bien souvent, les vies passées où mes patientes étaient des nonnes les conditionnaient dans leurs vies affectives. Bien sûr, une nonne n’avait pas le droit à une vie de couple ou à une vie sexuelle… De telles corrélations avec la vie affective actuelle étaient tout particulièrement remarquées lorsque la femme avait été forcée de devenir nonne, ou alors lorsqu’elle avait décidé elle-même d’embrasser cette voie par un choix motivé par un amour inconditionnel envers Dieu. Or, dans le cas de Sandra, elle avait choisi cette profession car elle aimait aider les autres.)
Je lui avais donc dit que selon mon analyse, cette vie antérieure la conditionnait sur le plan financier et professionnel.
Et en effet, Sandra avait confirmé qu’elle ne s’autorisait pas à recevoir de l’argent de son travail de thérapeute.

Analyse des blocages professionnels et financiers

Dans cette vie là-bas, Sandra avait imprimé qu’elle voulait aider les gens gratuitement.
De plus, elle vivait mal les situations où on lui témoignait un geste de remerciement.

Cette croyance l’empêchait actuellement de gagner sa vie en tant que thérapeute.

Cela lui coûtait émotionnellement parlant, car elle était tellement fascinée par ce domaine qu’elle souhaitait s’y consacrer cœur et âme.

Mais pour cela, il lui fallait un revenu.
En effet, elle n’était malheureusement pas nourrie ni logée gratuitement comme lorsqu’elle était nonne…

Or, si Sandra se voyait contrainte de trouver un travail à l’extérieur pour payer ses factures, alors cela lui prendrait trop de temps. Elle ne pourrait alors plus se consacrer à sa passion des thérapies.

Il lui fallait donc trouver le moyen d’accepter de se faire rémunérer pour ses soins. Ainsi, elle pourrait justement continuer d’en proposer et de se réaliser à travers ce biais.

Résultats obtenus

Avec cette séance, Sandra avait pu comprendre qu’une chose n’empêche pas l’autre. Elle pouvait aider les autres, mais tout en fixant des tarifs et en acceptant de recevoir son dû.

Elle avait aussi compris pourquoi elle attirait surtout des personnes qui voulaient qu’elle les traite pour ainsi dire gratuitement. (Certains rechignaient même à lui laisser cinq francs symboliques ou pour un café).

En approfondissant, nous avions découvert que certaines de ces personnes étaient celles qu’elle avait côtoyées à l’époque et qui avaient voulu lui offrir quelque chose qu’elle avait refusé alors.
Il n’était donc pas si étonnant que ces gens hésitent à la payer, puisqu’elle-même le leur avait « imposé » par le passé…

Dès le lendemain de la séance, Sandra avait osé afficher ses tarifs dans son cabinet.
Elle avait surtout arrêté de faire des séances de trois heures pour vingt francs seulement.
Elle avait repris confiance en elle.
Petit à petit, elle avait même commencé à donner des conférences et à faire davantage de formations.

Ses blocages professionnels et financiers n’étaient désormais plus qu’un souvenir résolu.