Blocages professionnels et financiers
(Extrait du livre «L’influence des vies antérieures dans le présent»)

Sandra était une jeune thérapeute, fascinée par ce milieu, qui venait d’ouvrir son cabinet. Elle avait pris rendez-vous pour me voir car elle avait un gros blocage par rapport au fait d’encaisser de l’argent après une séance de magnétisme ou de reiki.
Lorsque je m’étais connectée à son âme, je l’avais vue en tant que nonne dans un couvent où elle effectuait fréquemment des prières guérisseuses pour les personnes dans le besoin. Elle aimait ce qu’elle faisait, et souvent, elle traitait des gens qui étaient dans des situations extrêmes de précarité. Lorsqu’une personne lui donnait un petit quelque chose pour la remercier de son aide et de ses prières, elle se sentait particulièrement mal, et même endettée envers cette personne…
Au moment de donner mon récit à Sandra, je lui avais précisé que selon moi, cette vie ne la conditionnait pas dans sa vie de couple, car elle avait choisi de devenir bonne sœur. (Bien souvent, les vies passées où mes patientes étaient des nonnes les conditionnaient dans leurs vies affectives, car bien sûr, une nonne n’avait pas le droit à une vie de couple ou à une vie sexuelle ; de telles corrélations avec la vie affective actuelle étaient tout particulièrement remarquées lorsque la femme avait été forcée de devenir nonne, ou alors lorsqu’elle avait décidé elle-même d’embrasser cette voie par un choix motivé par un amour inconditionnel envers Dieu. Or, dans le cas de Sandra, elle avait choisi cette profession car elle aimait aider les autres.) Je lui avais donc dit que selon moi, cette vie antérieure la conditionnait à ne pas s’autoriser à recevoir de l’argent.
Dans cette vie là-bas, Sandra avait imprimé qu’elle voulait aider les gens gratuitement et qu’elle vivait mal les situations où on lui témoignait un geste de remerciement. Cette croyance-là l’empêchait actuellement de gagner sa vie en tant que thérapeute, et cela lui coûtait émotionnellement parlant, car elle était tellement fascinée par ce domaine qu’elle souhaitait s’y consacrer cœur et âme. Mais pour cela, il lui fallait un revenu, car elle n’était malheureusement pas nourrie ni logée gratuitement comme lorsqu’elle était nonne… Or, si Sandra se voyait contrainte de trouver un travail à l’extérieur pour payer ses factures, alors cela lui prendrait trop de temps, et alors elle ne pourrait plus se consacrer à sa passion des thérapies. Il fallait donc qu’elle trouve le moyen d’accepter de se faire rémunérer pour ses soins, afin de pouvoir justement continuer d’en proposer et de se réaliser à travers ce biais.
Avec cette séance, Sandra avait pu comprendre qu’une chose n’empêche pas l’autre, c’est-à-dire qu’elle pouvait aider les autres, mais tout en fixant des tarifs et en acceptant de recevoir son dû. Elle avait aussi compris pourquoi elle attirait surtout des personnes qui voulaient qu’elle les traite pour ainsi dire gratuitement (et rechignaient même à lui laisser cinq francs symboliques ou pour un café). En approfondissant, nous avions découvert que certaines de ces personnes étaient celles qu’elle avait côtoyées à l’époque et qui avaient voulu lui offrir quelque chose qu’elle avait refusé alors ; il n’était donc pas si étonnant que ces gens aient rechigné à la payer, puisqu’elle-même le leur avait en quelque sorte « imposé » durant la vie passée…
Dès le lendemain de la séance, Sandra avait osé afficher ses tarifs dans son cabinet, et avait surtout arrêté de faire des séances de trois heures pour vingt francs seulement. Elle avait repris confiance en elle et petit à petit, elle avait commencé à donner des conférences et à faire davantage de formations.