Bienvenue dans le vaste monde des mémoires d’enfance!

« Tout ce qui ne remonte pas à la conscience revient sous forme de fatalité, de hasard, ou de destin. »
C. G. Jung
Les événements vécus dans l’enfance laissent des traces dans l’inconscient et conditionnent à revivre ces mêmes expériences déplaisantes.
Nous ne sommes rien d’autre que le résumé de tout ce que nous avons imprimé lors de notre enfance et de notre période prénatale (et de nos vies passées pour ceux qui y croient).
Nous avons imprimé des ressentis, des sentiments, des émotions. Puis, lorsque nous atteignons l’âge adulte, notre inconscient met en place une sorte de pièce de théâtre relatant fidèlement nos impressions.
Nous sommes conditionnés par notre passé chaque jour et à chaque moment de notre vie, y compris dans chaque décision ou choix que nous faisons.
L’histoire du cake
Vous êtes sceptique ou ne pensez pas que les mémoires d’enfance aient un tel impact?
Alors prenez quelques minutes pour lire l'”exemple du cake” et vous faire votre propre opinion.
À chacun ses mémoires d’enfance
Je ne suis pas arrivée à ces conclusions par hasard.
En plus de nombreux cas que j’ai accompagnés au cabinet, j’ai moi-même traité beaucoup de situations mal vécues durant ma petite enfance. Il s’agissait notamment d’événements où j’avais imprimé: « Je suis de trop, ou pas désirée, ou bien pire ».
Cela me conditionnait, dans ma vie actuelle, à attirer des situations dans lesquelles je me sentais être de trop ou pas la bienvenue à tel point que j’étais devenue tellement timide que je n’osais même pas dire bonjour à des membres de ma famille.
Les gens pensaient que j’étais hautaine ou arrogante…
Mais non, j’étais juste timide et je ne voulais pas être vue.
Cela m’a pris beaucoup de temps pour trouver un juste milieu. Mais aujourd’hui, je ne me préoccupe plus du regard que l’autre peut poser sur moi. J’ai en effet appris que le regard de l’autre sur moi est aussi le regard qu’il pose sur lui même: il me verra de la manière que lui-même se voit. Cette prise de conscience m’a permis d’avancer et de prendre ma place sans peur de déranger ou d’être de trop.
Nous devons être conscients de nos failles et les dépasser, les affronter, et guérir ces autres nous qui cohabitent avec nous.
Les mémoires d’enfance vous interpellent?
Alors ne manquez pas “Seconde chance – Offrez-vous le droit au changement“.
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Il vous permettra de cerner beaucoup plus en détails les subtilités insoupçonnées des mémoires d’enfance.
Vous apprendrez aussi à guérir de vos schémas tenaces, grâce aux nombreuses techniques incluses, dont la TAEV© et la TMA©.
Participatif, il vous invitera également à vous poser des questions sur vous-même au fil de la lecture, pour en tirer le meilleur parti.
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Exemple d’un cas traité : Claudine
oser dire non
(mémoires d’enfance)
Remarque
Ma patiente Claudine fait le choix de ne pas aller explorer ses vies antérieures.
Nous axons donc la séance sur une régression dans ses mémoires d’enfance uniquement.
Vision de l’enfance
Je commence la séance en me connectant à l’âme de Claudine pour trouver un épisode d’enfance clé. Je souhaitais trouver l’événement qui l’empêchait de s’épanouir aujourd’hui.
Dans son cas, je voyais une petite fille de 3-4 ans qui se trouvait devant une femme très bien habillée, très distinguée et hautaine. L’âme de la fillette disait : « Je suis inexistante et je me sens inférieure face à cette femme. ».
Après avoir raconté ma vision à Claudine, cette dernière me répond que cela ne lui parle pas. Elle ne se souvient pas avoir vécu une situation similaire…
Corrélations avec la problématique
Aujourd’hui, Claudine est une femme de 53 ans qui se sent étouffée par sa famille. Elle n’ose jamais dire non, ni à sa mère, ni à son père, ni aux autres membres de sa famille, et pas même à son entourage en général.
Son passé la conditionne à accepter des invitations auxquelles elle n’a aucun plaisir à aller.
De plus, elle attire constamment (et bien entendu, inconsciemment) à elle des amis qui lui demandent rarement son avis (par exemple en lui imposant le choix du restaurant pour se rencontrer).
Ou encore, elle s’entoure de connaissances qui ont besoin d’aides de toutes sortes et se reposent uniquement sur elle.
En venant me voir au cabinet, elle est épuisée de se sentir toujours coupable à l’idée de dire non.
Épisode clé
En faisant la régression, nous identifions une racine.
À l’âge de 3 ans, Claudine était effectivement allée voir une femme distinguée: la demi-sœur de son père.
La famille de Claudine était très simple, contrairement à la demi-sœur. Le père de Claudine ne l’avait d’ailleurs vue qu’une seule fois.
Cette différence de classes sociales avait occasionné une situation déplaisante pour Claudine. En effet, durant tout le trajet, son père n’avait cessé de lui répéter: «Sois gentille avec la dame. Elle est distinguée, riche et élégante. Comporte-toi bien. Fais bonne impression.»
Cette situation avait mis une pression énorme sur Claudine qui, comme le disait la petite fille de la vision, s’était sentie inexistante et pas à sa place.
Pendant la rencontre, Claudine, s’était faite toute petite. Elle avait peur de déranger, d’être de trop, et surtout de ne pas être à la hauteur.
Elle avait en conséquence déclenché une peur d’être invisible et pas reconnue. Mais elle avait aussi imprimé la peur de décevoir autrui… Celle-ci l’avait conditionnée à se rendre esclave des demandes qu’on lui faisait (conditionnement qui la poursuivait jusqu’à l’âge adulte).
Claudine ne se souvenait plus consciemment de cet épisode d’enfance, mais celui-ci continuait malgré tout à la pourchasser en lui faisant revivre en permanence des situations similaires qui la faisaient souffrir dans sa vie d’adulte.
La régression avait donc permis à Claudine d’avoir à nouveau accès à ces informations, qui étaient essentielles à dénouer pour lui permettre de s’épanouir dans le présent.
Suite de la séance
Bien sûr, le voyage ne s’arrête pas à une seule vision.
Claudine est également guidée dans plusieurs événements douloureux de sa vie et exécute des techniques et des exercices afin d’intégrer de nouvelles programmations et de modifier ses habitudes qui entravaient son épanouissement.
Elle n’a pas changé le passé, mais elle a changé le regard qu’elle posait sur ces événements bouleversants.
Et petit à petit, cela l’a conduite à adapter son propre comportement pour commencer gentiment à se respecter elle-même pour oser dire non de temps en temps.
En se détachant petit à petit de l’importance du regard des autres sur elle, elle s’est affranchie de son schéma répétitif qui la conditionnait à toujours s’attirer des gens qui risquaient de la juger si elle osait dire non, car cela lui faisait revivre la peur de ne pas être « gentille », comme la petite fille de trois ans.
Résultats obtenus
En traitant cet événement-là, ainsi que les autres événements-conséquences, Claudine a pu obtenir gain de cause face à son mal-être en reprenant confiance en elle et en osant de plus en plus dire non.
Avec une séance, elle parvenait déjà à commencer à s’affirmer auprès de sa famille.
Au bout de trois séances, elle osait assumer le fait qu’elle pouvait vivre sans plaire à tout le monde et sans se rendre malheureuse de ne pas répondre à chacune de leurs attentes.
Cette patiente à su se prendre en charge et a osé faire le pas de dire non.
Elle n’a peut-être pas réussi instantanément à dire non pour tout, mais elle n’a pas baissé les bras, et à force d’avancer, un pas après l’autre, elle a pu parvenir à son but et trouver son équilibre.